Lundi 31 Décembre 2007 (136 km)

On part vers 8h30 car aujourd’hui la route va être longue. C’est donc la dernière fois de l’année que l’on enfourche les vélos et pour cause, c’est le dernier jour de l’année !

On sort donc d’Hyères par la route principale mais nous retrouvons très vite la piste cyclable du littoral au niveau des salins d’Hyères. Nous traversons La Londe où il fait un peu frais ce matin. Plus loin, les herbes sont couvertes de givre. Notre impression n’était donc pas erronée. Ensuite, ce sera la corniche des Maures par une piste cyclable toujours ininterrompue. Seule une portion entre Pramousquier et l’entrée de Cavalaire n’est pas goudronnée. La Croix-Valmer est avalée, on descend sur la carrefour de la Foux entre Saint-Tropez et Sainte-Maxime. Sainte-Maxime justement où la piste se termine. Il va maintenant falloir être vigilant et bien rester à droite de la chaussée. Pour le dernier pique-nique du périple, on choisira la plage des Issambres à l’abri du vent.

On aperçoit maintenant les sommets enneigés du Mercantour. Ca sent les Alpes-Maritimes et le retour à la maison. Fréjus et Saint Raphaël derrière nous, se profile alors la corniche de l’Esterel. Comme j’ai plus de temps que lors de notre virée rituelle du samedi matin sur ces routes où l’unique but (ou presque) est de se tirer la bourre, j’en profite pour faire quelques photographies. C’est d’ailleurs une impression bizarre que de prendre en photo des lieux que l’on voit quasiment toutes les semaines. Mais je me dis que ces lieux splendides font aussi partie du voyage et qu’ils méritent au même titre que le sommet du Galibier par exemple de figurer sur ce site.

Dernière petite remontée après Théoule sur Mer, dernière descente sur la Napoule et c’est là que nos routes se séparent : je rentre à Grasse et Nadine s’arrête là.
La fin du parcours va me paraître bien longue sur ces routes que je connais par cœur, avec déjà environ 130 km dans les jambes aujourd’hui. Ca y est, j’atteins Grasse et comme un signe, je me retrouve dans un immense embouteillage, preuve qu’il n’y a bien que le vélo pour voyager agréablement.