Lever morose vers 9h00. Il pleut toujours et le ciel est bouché. Je vois de la neige au-dessus du Vercors.

Nico retourne au 102 et moi je vais à la ... laverie faire sécher mon linge.

Ensuite, je vais au 102 rendre les clés et remercier Nico pour son accueil.

Il m'explique que pour quitter Grenoble, je peux suivre une piste cyclable le long de l'Isère qui mène, pour moi, jusqu'à Moirans.

Tout est mouillé, mais il ne pleut pas. Je me prends à rêver d'une journée un peu au sec ... quand il se met à tomber des trombes d'eau.

Moi qui voulais me rapprocher de Lons, c'est bien compromis.

Journée terrible.

Je prends un bout de la route menant à Lyon : une 4 voies avec de fortes pentes, de quoi monter à 5 km/h et descendre en ayant encore plus froid. Gros coup de moins bien. J'en arrive à me demander ce que je fais là. Penser à autre chose, penser au désir de faire ce voyage, penser au désir d'arriver au bout, penser aux personnes qui comptent pour moi, et puis ne plus penser à rien !

 

La dernière descente sur Bourgoin-Jallieu m'achève carrément. Je ne pourrai aller plus loin.

Vite chercher où se réchauffer et dormir ce soir.

 

J'ai les doigts tellement frigorifié que je ne peux m'en servir ...

Autant dire que j'apprécie le bain chaud !!!

Je sors pour aller à la laverie (encore) et boire une bière. Je l'ai bien méritée.

Le soir, ce sera pizza, excellente cette fois-ci et dodo. Je suis épuisé physiquement même si je n'ai fait qu'environ 60 km. L'épuisement psychologique est passé, demain une légère amélioration est annoncée dans la matinée et j'ai 150 km à parcourir. Je suis donc hyper motivé pour me lever tôt et partir dès que possible.

 

Le long de l'Isère
Le long de l'Isère