Bon, ce matin lever à 5h30 puisque le petit-déjeuner est servi à partir de ... 5h30.

Un premier coup d'oeil derrière les rideaux : il ne pleut pas ! Super !

C'est tout guilleret que je descends prendre le petit-déjeuner : un buffet libre service avec beaucoup de trucs très sympas.

Ensuite, je me prépare rapidement. Les sacoches et le sac sont fixés ; je suis prêt à partir, il est à peine 7h00 mais j'ai de la route aujourd'hui.

Au sortir de Bourgoin, je constate avec émerveillement (non, non, le mot n'est pas trop fort) que la route commence à sécher. Ca fait tout bizarre !!!

Je progresse lentement mais sûrement ; je ressens quand même la fatigue d'hier.

Je traverse la ville fortifiée de Crémieu, célèbre également pour ces halles. J'aurais bien pris une photo mais d'où que l'on se place, l'écran est envahi de voitures et de camions.

Tant pis !

Ensuite, je passe tout près de la centrale nucléaire du Bugey et atteinds Lagnieu puis Ambérieu en Bugey. A Ambérieu, j'attends au moins un quart d'heure à un passage à niveau : deux trains successifs ont la mauvaise idée de s'arrêter en plein milieu de celui-ci. Il faut donc attendre.

Pas de problème, il fait frais mais le soleil brille !!! Je rejoins ensuite Pont d'Ain par une route pleine de camions. Ils m'empêchent de profiter pleinement de cette partie de route avec un vent complétement favorable.

Arrivé à Pont d'Ain, je tourne à droite direction Neuville sur Ain.

Pour rejoindre Lons-le Saunier, je vais suivre la vallée du Suran : Simandre-sur-Suran, Chavannes-sur-Suran, (là je rentre dans le département du Jura), Saint-Julien-sur-Suran.

Les routes me sont maintenant familières pour les avoir parcourues de nombreuses fois, il y a bien longtemps.

A Saint Laurent la Roche, un ami est venu à ma rencontre pour me saluer. Cool !

A présent, c'est la descente sur Lons. Il est environ 14h00, j'ai fait 150 kilomètres et ... il commence à pleuvoir !!!!

Je serai juste arrivé à temps !!!

Je suis donc chez mes parents où de fantastiques lasagnes végétariennes m'attendent. Si j'avais su, je serais allé encore plus vite !

Repas le soir chez mon frère qui habite non loin de là. Dodo en pensant aux 100 derniers kilomètres qui me permettront d'atteindre le but de ce voyage : Dijon.

Seul le temps prévu pour le lendemain ne me rassure pas vraiment : encore une fois de la pluie est annoncée.

On me propose de m'emmener en voiture mais cette idée ne m'enchante guère. Je veux aller au bout avec mes propres moyens. J'ai choisi ce voyage à cette période en toute connaissance de cause aussi, je n'ai aucune intention d'abandonner.