9 Août : Santa Maria Maggiore - Sion

147 km et 1900 m de dénivelé

 

Je me réveille de bonne heure et ... il fait beau ! Super !! Comme tous les matins, petit déjeuner copieux (même si la bouteille de gaz est vide et que je ne peux faire chauffer d'eau) et rangement des affaires.

Je descends tout d'abord jusqu'à Masera où ... je me perds encore une fois puisque j'atterris à l'entrée d'un route interdite aux vélos !

Demi-tour. Je traverse Masera et Crevoladossola. Ca y est ! Je suis sur la bonne route, celle du Simplon.

Pour l'instant, les pourcentages ne sont pas énormes, loin de là. Je passe sans encombre la douane italienne puis la suisse à Gondo. La pente se fait plus rude.

Heureusement que nous sommes dimanche ! Le trafic des voitures et des motos est assourdissant dans les incessants tunnels et pare-avalanches. Je n'ose imaginer ce que ç'aurait été un jour de semaine avec les nombreux poids lourds empruntant cet itinéraire !

En tout cas, un avantage indéniable : je ne risque pas les coups de soleil aujourd'hui !

Après Gabi (où Napoléon s'est arrêté), la pente est toujours aussi dure et la route très large.

Mais voilà le sommet, le sommet du dernier grand col de mon périple.

J'en ai des frissons ! Je suis heureux, tout simplement ! Mais je ne sais pas pourquoi, ça n'est sûrement pas dû à la beauté de ce col !

Descente ultra-rapide jusqu'à Brig.

Me voici donc à Brig, dans la vallée du Rhône naissant. Je vais descendre cette vallée avec le vent de face, comme il y souffle tous les après-midis.

Je m'arrête vers Raron pour grignoter quelque chose et continue à avancer ensuite en longeant le Rhône. Je suis sur la véloroute n°1 que j'ai déjà parcourue en sens inverse avec Karin il y a de cela un mois environ.

Je passe Sierre et décide de m'arrêter au camping de Sion. A l'entrée de Sion, je demande sa direction et l'on me précise qu'il est à l'autre bout de la ville, à environ 6 kilomètres.

Et moi, qui suis épuisé, épuisé par la chaleur, le vent contraire, la fatigue du Simplon !

J'aurais souhaité être près de la ville pour trouver un restaurant ouvert sachant que nous sommes dimanche. C'est raté ! Je mangerai encore froid ce soir !

Au moins en Suisse, tout est fermé le dimanche ! Et c'est très bien ainsi !

Je m'installe, prend ma douche et ai juste le temps de manger avant que l'orage n'éclate. En plus, le temps prévu demain n'est pas fameux ...

Je me couche tôt quand même en imaginant que la météo s'est trompée !

On verra bien !!!