Après une découverte à Pâques, le long du canal du Midi, il me tardait de repartir pour un nouveau voyage à vélo.
Ca y est ! J'ai profité du déplacement d'une amie en Dordogne (merci Céline) pour charger mon vélo et mes sacoches dans sa voiture. Arrivée à Cahors en milieu d'après-midi. Je commence par remonter mon porte-bagages arrière et m'équiper ensuite pour cette première journée du périple. Je sens la tension m'envahir mais aussi l'excitation. Dans quelques minutes, je vais me retrouver seul, seul avec moi-même, alors qu'avant tout, la pratique cycliste est, pour moi, un moment d'échanges et de partages.

Je suis enfin prêt. Le coeur serré, je quitte cette amie et Cahors par la même occasion. Et là, dès les premiers coups de pédales, la magie opère. (Peut-être est-ce le fait de trouver sur des routes inconnues ?) Le corps retrouve très vite ses marques, le vent me caresse, les effluves odorantes abondent à mes narines... Je suis bel et bien parti.

Comme il n'est déjà pas très tôt, je me contente d'une petite étape d'environ 80 kilomètres qui me mène à Figeac. Je longe donc le Lot en admirant de superbes villages : Saint-Cirq-Lapopie, Calvignac, Larroque-Toirac,...

Premier arrêt, première photo, première rencontre,... Tout est nouveau! Première côte après Frontenac et très vite se profilent les faubourgs de Figeac. Je tourne un peu pour trouver l'hôtel. L'accueil est très sympathique. De plus, mon vélo aura un garage automobile pour lui tout seul! Vengeance!

 

Après une douche réparatrice, je décide d’aller faire une petite visite de la ville. Charmante petite cité ! Je m’attarde dans la cour du musée Champollion (malheureusement fermé à cette heure) où deux chats noirs s’amusent sur la reproduction de la pierre de Rosette. Soyons positifs, n’y voyons pas de mauvais présage !
Ensuite, arrive le moment tant redouté de la chasse au restaurant. Cela s’avère d’autant plus compliqué qu’un végétarien à Figeac doit se sentir un peu comme le Dalaï Lama au milieu d’un concert de skinheads (quoiqu’avec la coupe de cheveux…) ou comme Edward Abbey à la réunion annuelle des actionnaires de Bouygues ! Il ne faudra donc pas être exigeant, ce que je ne serai pas ! Retour à l’hôtel. Je m’endors très rapidement en rêvant à des lendemains qui chantent… euh… qui roulent !

 

Etape suivante.