Quelques panneaux aperçus le long des routes ...

Bon, allez !!! Juste un petit truc en plus. Ce n'est pas un voyage juste une balade d'une journée au-dessus de Grasse.

Cela faisait bien longtemps que je n'avais enfourché mon vélo, la motivation faisant bien défaut. Il me fallait donc trouver un but qui me donnerait envie d'aller au bout.

J'aurais pu opter pour le bord de mer, la clémence de la température, les routes toutes plates, ... Eh bien ! Non !! Ce sera la direction inverse : la station de ski de Gréolières-les-neiges où la hauteur de neige atteint - événement rarissime - plus d'un mètre.

 

Je pars donc tout heureux et arrive rapidement à Pont-du Loup où je bifurque à gauche pour enprunter les gorges du Loup. Rien à voir avec l'animal (même si sa présence est avérée dans les environs), c'est le nom de la rivière qui s'écoule ici.

 

En parlant de s'écouler, il a tellement plu ces derniers jours que des cascades descendent des montagnes environnantes un peu partout. La cascade de Courmes est majestueuse comme je ne l'ai jamais vue !!!! La photo en témoigne (même s'il faut pour apprécier la connaître comme un minuscule filet d'eau tout le reste de l'année).

 

Je grimpe bien tranquillement et atteint le village de Gréolières. Dans le dernier virage, deux personnes sont arrêtées et photographient ... la montagne !! Non, un cerf majestueux aux bois gigantesques se promènent tranquillement juste au-dessus de la route. Je pourrais m'arrêter ici, ma balade est déjà belle.

 

Mais, je veux aller dans la neige !!! Je passe donc Gréolières pour monter encore en passant par la clue de Gréolières. Toujours impressionnant, surtout à la descente !!!

 

A partir de ce moment-là, la route est complétement enneigée. Le paysage est féérique !!!

J'arrive maintenant à la bifurcation qui permet d'atteindre la station après 7 km de montée. Les chasse-neige s'affairent. Les employés rigolent et m'encouragent en me voyant passer ; l'un d'eux me demande si j'ai mis des clous. Il est vrai que je patine, dérape, ... Il faut être prudent. Je fais quelques photos et repars pour rejoindre la station. Il commence finalement à faire un peu froid. Je me prépare à la descente. Les automobilistes qui me croisent me font des grands sourires, lèvent le pouce en un geste que je traduirai comme étant un compliment et d'autres me font signe que je suis fou !!!

 

Je descends, descends et me retrouve à nouveau dans les verts et les bruns ... bien tristes après tout ce blanc !!!!

Le remontée sur Châteauneuf de Grasse me fait bien comprendre qu'il y a longtemps que je n'avais pas roulé autant. J'arrive fourbu mais super heureux de cette journée.

 

Finalement, c'est beau le vélo !!!!!

En cette mi-Avril 2010, je décide d'aller à Marseille en deux jours pour assister au concert des Bakterien Kavalkade.

Je dormirai en chemin, je ne sais pas encore où, les jambes décideront puisque je n'ai que très peu roulé en ce début d'année.

Je quitte donc Le Bar sur Loup, direction Draguignan dans un premier temps. Il fait beau, tout va bien.

Ensuite, je passe à Lorgues, Carcès, Brignoles (ville jumelée avec Bruneck où je serai la semaine suivante !), La Roquebrussane et Signes où je prévois de dormir.

Malheureusement, beaucoup de gîtes ruraux sont fermés, il reste 50 km : allez, hop je serai à Marseille ce soir !

Cuges-les-Pins, Aubagne et début de la galère : comment rejoindre le centre de Marseille sans suivre les panneaux de l'autoroute ? Je demande de très nombreuses fois ma route, me perds, redemande, ... et j'arrive finalement aux portes de la Timone. Je rejoins la rue Consolat où l'on m'attends. Je suis content et pas trop détruit. J'ai quand même parcouru 210 km !!!!

En plus, le concert sera sympa avec des gens agréables !!!!

Temps horrible pour ce pont de l'Ascension 2010. Mon voyage dans le Vercors étant tombé à l'eau, je cherche quelque chose pour faire passer mon rhume.

J'ai trouvé ! Je vais gravir le col de la Cayolle qui vient d'ouvrir.

Nous sommes le 13 mai, il est 8h00 et je me mets en route depuis Guillaumes.

La route monte en léger faux-plat jusqu'à Entraunes où l'ascension commence réellement.

Je profite des paysages, des animaux (chamois, marmottes, oiseaux divers), du soleil (qui commence à être caché par les nuages).

Les deux derniers kilomètres seront ce que j'avais espéré : deux murs de neige et moi, seul au milieu sur cette petite bande de bitume. Quel plaisir ! Quelle joie d'être là ! Je serais bien resté plus longtemps mais il commence à faire froid et la pluie s'approche.

Je redescends vite et trouve l'ondée 10 kilomètres avant Guillaumes. Elle n'aura de toute façon pas altéré le sentiment de bonheur ressenti lors de cette journée.

Samedi 12 Juin : ascension du Ventoux.

Nadine m'ayant proposé de venir rencontrer des voyageurs à vélo qu'elle héberge chez elle au pied du Ventoux, me voici donc parti direction Malaucène.

Le samedi matin, nous partons donc de Malaucène en direction de la vallée du Toulourenc.

On prend de l'eau à Saint Léger du Ventoux où l'horloge du village est ... made in Jura !!!

On arrive ensuite à Montbrun où l'on s'arrêtera pour pique-niquer.

Les ami-e-s choisissent de ne pas monter le Ventoux, de gros nuages noirs s'amoncelant.

Nos chemins se séparent donc ici : je file vers Sault pour commencer l'ascension.

2h10 parmi les Hollandais et les Belges, à croire qu'il n'y a qu'eux sur le Ventoux !!

A partir du chalet Reynard, tout est blanc : les cailloux, le brouillard qui enveloppe tout.

Après le dernier kilomètre à 11 %, me voici au sommet. Youpi !!!

Descente sur Malaucène à grande vitesse et bonne douche.

Super journée qui, au-delà des chiffres (111 km, 2213 m de dénivelé), m'a permis de découvrir une bien belle région ... bien vallonnée !!!